MIEUX CONNAÎTRE LA MAISON D'ENTRAIDE L'ARC-EN-CIEL

À propos

Découvrez les principales caractéristiques de la Maison d’entraide l’Arc-en-ciel.

Vision- Mission-Valeurs

Notre vision, notre mission et nos valeurs sont celles de notre fondateur.

Histoire

Témoin privilégié des problèmes d’alcoolisme et de toxicomanie de la Basse-ville de Québec.

Hommages

SECTION À VENIR

EN CONSTRUCTION

Visitez la maison

Visite virtuelle d’une Maison chaleureuse et familiale qui respecte la vie privée.

Bienfaiteurs

SECTION À VENIR

EN CONSTRUCTION

À PROPOS

La Maison d’entraide l’Arc-en-ciel est un organisme communautaire qui a pour objectif la réhabilitation des hommes de 18 ans et plus qui sont aux prises avec de graves problèmes de dépendance, tels l’alcoolisme ou la toxicomanie.

Elles est incorporée selon la troisième partie de la Loi sur les compagnies au Registre des entreprise du Québec et est reconnue comme organisme de bienfaisance par l’Agence de revenu du Canada (numéro d’enregistrement : 119028611RR0001).

Elle est certifiée comme ressource certifiée en dépendance avec hébergement par le ministère de la Santé et des Services Sociaux (MSSS), ce qui garantit la qualité de ses services.

Elle est également accréditée par les services correctionnels du Québec comme ressource d’hébergement en dépendance pour les personnes contrevenantes.

VISION - MISSION - VALEURS

VISION

À l’Arc-en-ciel, nous croyons aux miracles : redonner espoir à ceux qui luttent contre l’alcool et les drogues, les accompagner pas à pas… vers une vie nouvelle.

Comme un arc-en-ciel après la pluie, nous symbolisons la fin d’une période difficile et l’espoir de jours meilleurs.

MISSION

Notre mission est d’accueillir, avec bienveillance et sans jugement, des hommes de 18 ans et plus confrontés à une dépendance, quelle que soit leur situation.

Dans une atmosphère chaleureuse et familiale, nous leur offrons un espace où ils peuvent entreprendre un cheminement vers un nouvel équilibre de vie et leur permettre de renaître.

NOS VALEURS

Quatre valeurs essentielles guident notre approche : accueil, respect, partage et anonymat. Elles sont au cœur des principes fondés par les premières fraternités anonymes, comme AA et NA, et constituent les piliers de notre engagement envers chaque personne qui franchit notre porte.

ACCUEIL

Chaque personne est reçue avec chaleur et bienveillance, peu importe son parcours ou son état d’esprit. Ici, il n’y a ni jugement ni rejet, seulement une main tendue vers un avenir meilleur.

RESPECT

Chaque histoire est unique, mais toutes ont en commun une souffrance profonde. C’est grâce au respect mutuel et à cet amour inconditionnel que chacun peut, petit à petit, retrouver sa dignité et avancer, peu importe ses différences.

PARTAGE

Le partage est un élément fondamental du rétablissement. Personne ne comprend mieux un dépendant qu’un autre dépendant. En brisant l’isolement, chacun trouve du soutien et la force d’avancer vers une sobriété heureuse.

ANONYMAT

L’anonymat garantit un espace sécurisant et sans crainte du jugement. Ici, tous sont égaux face à la dépendance, et chacun peut avancer en toute confidentialité vers une nouvelle vie.

HISTOIRE

Fondée en novembre 1979 par un frère capucin visionnaire, le frère Claude R. Lavoie, puis dirigée à partir de mars 1993 par un diacre permanent dévoué et terre à terre, M. Jacques Legault, la Maison d’entraide l’Arc-en-ciel, comme son nom l’indique, est une maison d’entraide, où l’accueil, le respect, le partage et l’anonymat sont des valeurs qui n’ont jamais cessé de guider les orientations de la Maison, de même que les actions de ses dirigeants, de ses employés et de ses bénévoles.

À partir de mars 2008, M. Vincent Roy a dirigé l’organisme et poursuivi la promotion de ces valeurs auprès d’un public toujours plus large. Avant de partir à la retraite en 2022, il a accompagné la nouvelle directrice générale, Mme Rachel Genest, qui assurait la direction clinique de l’organisme depuis plusieurs années. Voici les temps forts de cette histoire.

1973 - 1979
Prélude à la fondation
La vision du fondateur, le frère Claude Lavoie

 Vue du Couvent Saint-Roch avant sa démolition en 1973. Archives de la Ville de Québec.

"Après six ans dans les quartiers Saint-Jean-Baptiste et Saint-Roch comme infirmier, j'ai côtoyé des alcooliques mal en point physiquement et moralement. J'ai pensé qu'il était urgent de les regrouper."

Propos du frère Lavoie rapportés par Jean Martel dans Le Soleil du 26 décembre 1979, page C-13.

1er novembre 1979
Ouverture officielle de la Maison
Des capucins dévoués

"Le projet a pris forme autour d'une table de cuisine, pendant l'été 1979 (...) : ouvrir une maison de réhabilitation pour les hommes aux prises avec des dépendances à l'alcool ou aux drogues."

"La Maison d'entraide l'Arc-en-ciel obtient ses lettres patentes le 19 septembre 1979 et l'ouverture officielle a lieu le 1er novembre 1979."

"La première équipe regroupe trois capucins, Claude Lavoie, Gaëtan Ouellet et Denis Gilbert, et un laïc, Pierre Charest, agissant comme trésorier. Le frère Claude espère qu'une femme se joindra à l'équipe :

"Ce qu'il nous faut, c'est une présence féminine pour assurer à nos pensionnaires un équilibre affectif, une femme qui ne prendra pas panique devant un alcoolique."

Claude Auger, L'Aventure fraternelle des Capucins, CAPMO, 2024, page 135.

1er novembre 1980
L'Arc-en-ciel a un an
L'heure du souper à l'Arc-en-ciel

"L'Arc-en-ciel fête ces jours-ci son premier anniversaire. Située au 438 , rue de l'Église [aujourd'hui rue du Parvis], à Québec, ce centre d'accueil et d'entraide pour alcooliques et toxicomanes a reçu en 12 mois 42 personnes qui y ont fait en moyenne un séjour de quatre mois."

"C'est l'heure du souper à l'Arc-en-ciel. Pensionnaires et animateurs prennent leur repas ensembles."

Cette tradition, qui confère une atmosphère chaleureuse et familiale à la Maison, dure encore aujourd'hui : Tout le personnel et les bénéficiaires prennent leur repas ensembles.

Jean Martel, Le Soleil, samedi 1er novembre 1980, page E-7.

Été 1984
Vision et ambition
Un projet à Charlesbourg-Ouest

Le fondateur de l'Arc-en-ciel, le frère Claude Lavoie, était à la fois un homme humble et dévoué, mais aussi un visionnaire et un entrepreneur ambitieux et déterminé.

À l'été 1984, il acquiert une ancienne ferme, située au 123 rue Saint-Bonaventure, à Charlesbourg-Ouest. Il a le projet d'y déménager la Maison pour recevoir plus de pensionnaires et offrir un milieu mieux adapté au personnel :

"Pour les bénéficiaires qui habitent avec nous deux ou trois mois, ça va. Mais pour le personnel qui travaille dans la maison à coeur de journée et bénévolement, c'est dur."

Dans le but d'amasser $750,000, il lance alors une vaste campagne de financement en trois volets :

  1. un répertoire téléphonique répertoriant ±1 000 numéros de téléphone d'organismes "sociaux" vendu $2 l'unité;
  2. l'envoi de mille lettres aux gens d'affaires les invitant à faire leur part pour la réhabilitation des alcooliques et;
  3. des coupons de participation dans les journaux pour les gens intéressés à faire des dons.

Simultanément, il s'adresse aux gouvernements pour la première fois depuis la création de son oeuvre :

"Depuis 1979, nous n'avons jamais eu de subventions des gouvernements. Nous avons toujours été à la merci des dons et incertains du lendemain. C'est la première fois que nous recourons à l'État. 

Monique Giguère, Le Soleil, mardi 14 août 1984, page A-4.

Andrée Roy, Le Soleil, samedi 1er juin 1985, page A-4.

1984-1985
Première parution du Bottin
Le Bottin l'Arc-en-ciel : 1984-1985 à 2024-2025

La première parution du Bottin l'Arc-en-ciel a lieu en août 1984. Pendant deux semaines, une équipe de 200 volontaires ratisse bénévolement le territoire de la grande région de Québec, s'arrêtant à chaque porte pour offrir le Bottin l'Arc-en-ciel.

"Ce n'est pas des niaiseries, même pour $2. Il y a là-dedans plus de 900 organismes bénévoles."

"Dans ce répertoire, on retrouve les coordonnées de tous les organismes connus (et méconnus!) oeuvrant dans la région 03, auprès des jeunes, des vieux, des handicapés, des locataires, des familles monoparentales, des gens qui ont besoin d'assistance psychologique, d'hébergement, d'aide à domicile ou même d'un garderie pour la journée."

"À l'époque, la vente du Bottin n'était pas tant un moyen de faire connaître la Maison que de lui assurer un financement."

Aujourd'hui, un tel répertoire téléphonique n'est plus aussi pertinent, de telle sorte que l'édition 2024-2025 a été la dernière parution. Un travail qui aura tout de même duré 40 ans !

14 septembre 1988
Inauguration officielle
Déménagement au 346, rue de l'Église

Au cours des années 1986-1987, les responsables et les membres projettent toujours de poursuivre les activités de la Maison dans un endroit plus fonctionnel.

"Nous ne sommes pas encore tout à fait chez nous. Nous avons le terrain, la maison trop petite, la famille qui grandit et beaucoup de bonne volonté. Nous aimerions bien, malgré les difficultés financières rencontrées au cours des dernières années, emménager en 1986-1987."

N'ayant pas réussi à amasser les fonds nécessaires, le projet à Charlesbourg-Ouest est abandonné, le terrain et la maison revendus.

Au cours de l'année 1988, La Maison d'entraide l'Arc-en-ciel s'établira finalement dans de nouveaux locaux au 346, rue de l'Église [aujourd'hui rue du Parvis] et l'inauguration officielle se fera le 14 septembre 1988.

À l'assemblée générale du 1er février 1989, le frère Claude Lavoie déclarera :

"C'est la première assemblée générale que nous tenons dans notre nouvelle maison. Cette maison qui fut longtemps un rêve est maintenant une réalité. Nous avons une belle maison !"

31 mars 1993
Nouveaux défis
Une retraite bien méritée

À l'Assemblée générale annuelle du 31 mars 1993, le frère Claude Lavoie annonce officiellement sa retraite, après 14 ans à la tête de l'organisme et plus de 50 ans de vie religieuse.

Il décrira ainsi son leg à ses successeurs :

"À vous qui prendrez la relève, je vous lègue deux défis. Le premier est celui-ci : « Gardez la maison accueillante ! » Depuis sa fondation en 1979, la Maison d'entraide l'Arc-en-ciel s'est donné la mission d'accueillir des personnes alcooliques et toxicomanes, leur permettant de se réhabiliter (...)

Je passe au deuxième défi : « Promouvoir la prévention en toxicomanie ». Ce travail, nous le faisons de diverses façons et plus spécifiquement par la publication de notre « Bottin l'Arc-en-ciel ».

31 mars 1993
Un nouveau souffle
Un successeur fidèle et dévoué

Dans son premier message aux membres de la Maison lorsqu'il accepte la direction de l'organisme, M. Jacques Legault, diacre permanent, écrivait :

"Lorsqu'on m'avait proposé par l'intermédiaire d'un ami une rencontre avec le fondateur de la Maison, le frère Claude R. Lavoie, en vue de devenir son successeur éventuel, j'en avais d'abord bien ri. Qui étais-je pour remplir un tel poste ?"

Pourtant, c'est sous sa direction que la Maison a progressivement mis en place des méthodes de travail et de gestion plus systématiques. Ces méthodes ont permis à la Maison d’évoluer d’un organisme charitable, mais difficilement rentable, à un organisme communautaire organisé et pleinement capable d’assumer sa mission.

Et lors de son dernier message en tant que directeur, il évoquera, parmi les réalisations dont il est le plus fier :

"(...) D'avoir amélioré, en collaboration avec tout le personnel, nos lettres de noblesse comme Maison de thérapie avec hébergement (...)"

Et ce qui caractérise le mieux ce travailleur de l'ombre est très bien résumé lorsqu'il écrit :

"À mon tour de dire que je suis heureux de passer la barre à Vincent Roy. Il saura, à sa façon, redonner un second souffle à la Maison. Quant à moi, je continuerai dans la discrétion à épauler le nouveau directeur (...)" 

18 avril 2000
Décès du frère Lavoie
Claude R. Lavoie, 1923 - 2000
Photo (noir et blanc) du frère Claude R. Lavoie, capucins

Le frère Claude R. Lavoie est né à Notre-Dame-du-Lac le 15 août 1923. Il est décédé à la Maison Michel Sarrazin de Sillery le 18 avril 2000. Ses funérailles eurent lieu à St-Charles de Limoilou le 25 avril avril 2000. Son corps repose maintenant en paix au Mausolée des Capucins, au 3650 boul. dee la Rousselière, à Montréal.

L'oeuvre principale que Claude a réalisée au Canada est la fondation de la Maison d'Entraide l'Arc-en-ciel. 

2008
Un second souffle
Un successeur fidèle aux valeurs de la Maison

Lorsqu'il accepte la direction de la Maison à l'Assemblée générale annuelle de 2008, M. Vincent Roy y officie depuis 2002, d'abord comme bénévole, puis comme intervenant, puis superviseur et...

Pendant tout le temps passé à la direction de la Maison, de 2008 à 2022, M. Roy a tenté d'incarner, par ses actions et son attitude, les valeurs de la Maison, qu'il défendait comme des valeurs spirituelles non négociables pour le rétablissement, pour atteindre une sobriété heureuse.

Ces valeurs sont justement celles qui avaient guidé ses prédécesseurs. Pour Vincent, l’attachement à ces valeurs était primordial et crucial et c’est en les incarnant qu’il est possible de réaliser ses rêves et de mener une vie saine, utile et heureuse.

Avant de partir à la retraite en 2022, il a accompagné la nouvelle directrice générale, Mme Rachel Genest, qui assurait déjà la direction clinique de l’organisme depuis plusieurs années.

Septembre 2022
Réaliser la vision
L'équilibre d'une présence féminine

Dès la fondation de l'organisme, le frère Claude Lavoie appelait de ses voeux une présence féminine pour assurer un équilibre affectif au sein de la Maison.

Bien que de nombreuses femmes se sont succédé au sein du personnel, parmi les bénévoles, en tant que bienfaitrices et sur le conseil d'administration, aucune n'avait encore dirigé l'organisme.

Aujourd’hui, avec l’aide d’un conseil d’administration gardien de la vision, de la mission et des valeurs de l’organisme, Mme Rachel Genest dirige l’organisme avec les préoccupations et les défis de notre époque : la conciliation travail/famille, la création de ponts entre les générations, l’omni présence des nouvelles technologies, les nouvelles règles et contraintes de la gouvernance des organismes communautaires et l’impitoyable progression et évolution du marché des psychotropes, toujours plus puissants et destructeurs. Son sens intuitif pour déléguer, pour écouter attentivement et pour partager les responsabilités font en sorte que la Maison peut poursuivre son œuvre avec une certaine confiance de pouvoir réaliser la vision de son fondateur.  

VISITE DE LA MAISON